Pièce exceptionnelle d’art nouveau présentée lors de la vente du 3 décembre 2015
Mercredi 28 Octobre 2015
Depuis près d’un demi-siècle, le travail de l’Art nouveau a été remis à sa juste valeur.
Les inconnus ont été redécouverts et les maitres ont enfin pris leur juste place.
Le plus célèbre ébéniste de Nancy, Louis Majorelle, a rejoint ses prestigieux confrères œuvrant au 18ème siècle.
La vitrine présentée aux enchères lors de la vente du 3 décembre 2015, n’était connue que dans les anciennes archives et ne figurait donc ni dans un musée, ni chez un fervent collectionneur.
Restée dans une maison familiale depuis sa conception, elle vient désormais se proposer sur le marché de l’art. Vraisemblablement unique, ce meuble rassemble à lui tout seul tous les archétypes du style 1900.
Hormis le dessin naturaliste de l’œuvre, on trouve ici la juxtaposition de 2 thèmes prééminents dans l’Art nouveau : la femme et la flore.
Si Majorelle ne cesse de décliner la nature dans ses œuvres, ce n’est qu’exceptionnellement qu’il incorpore le thème féminin dans un de ses meubles.
Daté de 1904 (année de la mort de Gallé), cette vitrine semble le chant du cygne de l’Art nouveau, et l’œuvre la plus symboliste de son créateur.