Lot 71
André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en bronze doré et émaillé par André Favier (Lyon). La base tripode repose sur trois monstres fuyants

André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en...
André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en...
André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en...
André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en...
André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en...

André FAVIER (1832-1850). Rare suite de quatre pique-cierges néo-romans en bronze doré et émaillé par André Favier (Lyon). La base tripode repose sur trois monstres fuyants, le pied est animé sur ses trois côtés par deux chimères affrontées sur un fond de rinceaux. La queue des monstres soutient la base de la tige qui est rythmée par une orbe à décor de bestiaire. Le tiers supérieur de la tige s'ouvre en corolle pour soutenir la bobèche. Une photographie d'archives de l'atelier montre le projet initial avec un pic, remplacé ensuite par l'orfèvre par une bobèche plus fonctionnelle et esthétique. Il s'agit de la suite de pique-cierges la plus onéreuse de l'orfèvre, il en coûtait par exemplaire 896 francs or soit le prix d'un grand ostensoir en argent émaillé d'Armand-Calliat. 42,7 x 19 cm. André Favier est célèbre pour avoir été un des premiers orfèvres à promouvoir le mouvement néogothique, pour ce faire, il s'associe avec des artistes de renom comme Félicie de Fauveau (1801-1886) et Pierre Bossan. Son chef d'oeuvre est un ostensoir monumental (1,20 m de hauteur) qu'il offre en 1849 à la primatiale Saint-Jean-Baptiste en souvenir de son épouse Adèle et de son fils Francisque décédés, aujourd'hui exposé dans le trésor. Cette pièce éditée jusqu'à la fermeture de la Maison (1976) coûtait la somme de 75 900 francs vers 1900, jamais commercialisé, il s'agit de l'ostensoir le plus onéreux connu du XIXe siècle.

Estimation : 1 700 € à 1 900 €

SVV Bérard-Péron

Commissaires-priseurs
Antoine Bérard
François Péron
Rémy Rousselot
Grégoire Battin